Le désir d'enfant, plus fort que tout

Certaines en rêvent depuis toujours. Pour d’autres, il naît en rencontrant l’amour. Il s’impose pour des trentenaires ou des quadras un beau jour.

Pour toutes, le désir d’enfant, une fois qu’il a vu le jour, submerge le cœur et l’esprit.

Avoir un enfant devient alors notre vœu le plus cher. Pour celles que la vie a dotées d'une facilité à concevoir la vie, comme pour celles que la vie a chahutées et qui doivent soigner leurs blessures avant de pouvoir donner la vie à un enfant. Et bien sûr pour toutes celles et ceux à qui la nature ne peut offrir les mêmes chances de concevoir un enfant, et à qui la médecine donne à vivre un miracle d'une autre nature.

Ainsi, le désir d’enfant se montre plus fort que tout. Plus fort que le temps qui passe et ses espoirs déçus, plus fort que la solitude, plus fort que la maladie ou les barrières qui se dressent parfois en travers du chemin.

Chaque personne animée par un désir d’enfant garde allumée la flamme de l’espoir, quel que soit le temps qui s’écoule, quelle que soit la situation à affronter.
Un tel acharnement peut paraître insensé aux yeux du monde extérieur, de ceux que le désir d’enfant n’habite pas ou de ceux qui ont vu leur bébé arriver en un instant. Ils s’interrogent alors : pourquoi tant d’années à se battre, tant de traitements, tant de dépenses et de voyages, pourquoi ne pas lâcher ?

Oui, pourquoi ? Pourquoi continuons-nous à avancer vers notre désir d’enfant alors qu’on a parfois l’impression de nager à contre-courant ?

Les motivations à faire un enfant sont multiples et appartiennent à chacun.
On peut sentir en soi un appel profond et ancestral à perpétuer les générations, comme un instinct de reproduction qui anime les êtres sur terre. En ayant un enfant, on donne des petits-enfants à nos propres parents.
Il y a l’envie de transmettre son nom, ses valeurs, ses passions. Il peut s’agir d’offrir à son enfant le cadeau de la vie. Ou encore le souhait de créer un être avec celui ou celle qu’on aime et d’y voir se refléter un peu de l’autre et un peu de soi. Il y a aussi la sécurité d’un cocon familial que l’on désire former.

Et vous, pourquoi voulez-vous avoir un enfant ?

Aucune raison n’est meilleure ou moins bonne qu’une autre. Et rappelez-vous : personne n’a le droit de juger pourquoi vous désirez avoir un enfant, ni qui vous êtes pour avoir un enfant. Le tout c’est de le savoir vous-même. Cette conscience vous donnera la confiance et la force nécessaires pour investir pleinement votre désir d’enfant.

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